Le court-métrage documentaire d’Alain Resnais & Chris Marker pose une question ; « Pourquoi l’art africain est exposé au musée de l’Homme et l’art grec au Louvre ? », Sorti en 1953, le propos du film révèle l’orientation diffusionniste de l’art moderne.
Ana Mendieta est une artiste cubano-américaine qui a exploré la relation entre le corps, la nature et la mort. Elle est morte tragiquement en 1985 à l’âge de 36 ans. Sa mort a relevé des questions sur la violence domestique et la discrimination systémique contre les femmes et les personnes de couleur dans les années 1980.
Tout roman, poème, tableau, musique, qui ne se détruit pas, je veux dire qui ne se construit pas comme un jeu de massacre dont il serait l’une des têtes, est une imposture.
On fait des livres de ce qui disparaît. Les luttes sont partout, les victoires nulle part.
On confond deux mots qui, au lieu d’exprimer deux semblables, expriment deux contraires : l’Inintelligible et l’Incompréhensible.
La plupart des romanciers contemporains nous donnent à flairer leurs petites affaires de cœur, je veux me persuader que ce barbarisme finira par tomber dans le ridicule.
« Que par-delà leur caractère de clôture, les grands livres n’aient jamais cessés d’être ceux qui parvenaient à créer une communauté ; qu’en d’autres termes, le livre ait toujours eu son existence hors de soi, voilà qui ne fut reconnu que récemment. » Tiqqun, lettre à l’éditeur. Il n’y a guère que les pseudos-réactionnaires, ceux qui pensent que la modernité commencent en 1980 et regrettent…
Comme l’âme égyptienne énumère devant Osiris les fautes qu’elle n’a pas commises, afin de montrer qu’elle mérite la béatitude éternelle, le poète se disculpe devant un juge idéal.