Tisser entre ces réalités qui ne coïncident plus le segment des hétérotopies : Tenir pour établis que si le capital se nourrit de sa critique, nous travaillerons à devenir incomestibles.
Tout roman, poème, tableau, musique, qui ne se détruit pas, je veux dire qui ne se construit pas comme un jeu de massacre dont il serait l’une des têtes, est une imposture.
Je ne me sens guère à l’aise dans le noir,
le blanc m’angoisse,
seule la lumière m’importe, celle que je devine parfois aux confins de la nuit,
infime espace d’amour en ces temps de guerres universelles.
J’étais assez mal barrée dans la vie. Rêves en vrac, cauchemars en plein jour. J’ai largué les amarres dès la naissance, laissant mes parents jeunes et beaux régler les affaires courantes de ma petite vie ordinaire. Dis-moi, qu’allons-nous chercher dans les entrailles de la nuit ? Au fond de cet antre gelé où, sous nos yeux, sont fabriqués les rêves. Il me répondait, toi tu marches…
Tandis que le monde constate combien il est devenu petit. Tandis que le capitalisme dans sa folie de croissance s’est, de lui même, rendu bactérie et qu’apparait l’évidence que, s’étant répandu partout nous ne pouvons plus lui échapper nulle part. Nous vous offrons, depuis les cimes d’autres mondes, Quelques bruissements de ce qui vient Logiquement, implacablement. LA POSSIBILITÉ DE CRÉER UN AILLEURS AU BEAU MILIEU D’ICI. Puissent…
Se laisser emporter par le courant accueillir la cataracte torpiller la mollesse des villes se laisser vivre s’engloutir de nouveaux mondes des cabanes comme des fleuves et des ruisseaux qui gonflent au rythme des pluies des cabanes comme des fusées mentales prêtes à décoller il n’y a qu’à voir ce toit pointu des cocons pour filer des cocons pour refuges douce fuite pour enfin habiter tisser d’autres liens…